San Juan Chamula

Nous venons de passer une semaine quasi enfermés dans la posada car nous étions tous malades !

Angine+toux pour les enfants et moi, et une espèce de gastro carabinée pour Julien ! 1500 pesos de médecins et de médicaments, soit environ 80 €, ça coute cher de se soigner au Mexique !

Samedi nous avons profité du retour à l’accalmie (au niveau de la santé et du temps aussi car nous avions eu quelques jours de pluies abondantes) pour aller visiter un village Tzotzil des alentours, San Juan Chamula., situé à 2260 mètres d’altitude.

Marius était ravi de prendre le combi (petit bus) et Lison a fait du charme aux vieilles dames, comme d’habitude !

Nous avons décidé de visiter l’église, très réputée.

Après avoir réglé le droit d'entrée applicable aux seuls étrangers, nous poussons la porte pour plonger dans un univers incroyable. De grands tissus sont tendus sous la voûte, et plus de 2000 bougies sont allumées et posées sur des tables ou sur le sol recouvert d’aiguilles de pin.

Des familles "Mayas" sont assises par terre. Elles entonnent des prières, et les hommes, qui semblent être les maîtres de cérémonie passent le Posh (alcool local) au dessus des flammes. Quelques bouteille de Coca-cola (pas local du tout !) sont également présentent. Ensuite, on peut boire... Le chef de famille commence puis la maman puis les enfants. Ceux-ci se font ensuite arroser de quelques goutes avec l'une des deux boissons (on sait pas laquelle !). Chasse aux mauvais esprits, offrande ou prières ???

L’ambiance est vraiment incroyable, c’est un mélange de catholicisme et de croyances mayas. Il parait même que régulièrement, des prêtres sacrifient des poules à l’intérieur de l’église. Heureusement, nous y avons échappé !

D’ailleurs en sortant, Marius nous a dit : « il n’y avait pas de Mayas aujourd’hui car ils n’ont pas tué de poules ! »

La visite valait vraiment le coup car l’église, illuminée de milliers de bougies, décorées de tentures et d’aiguilles de pins était vraiment très belle ! Ca change de ce qu’ont voit chez nous !

 

Marius et ses nouveaux amis

Marius s'est fait de nouveaux amis...

Tout d'abord il a fait la connaissance d'une copine un peu poilue dans la rue... Une jolie petite tarentule qu'il n'a pas hésité à prendre dans sa main pour lui faire des petites caresses !

 Et au petit déjeuner lundi matin, il a raffolé de petites sauterelles cuites et salées ! Hum... delicioso !!

Il est plus aventurier que ses parents qui l'on seulement regardé mais n'ont pas osé gouter aux petites bêtes !!

Salade de fruits

Nous arrivons du marché avec notre panier rempli de fruits.

Papaye

 

 

Ramboutan

 

Goyave

 

Granada China

Ici, les fruits ne coûtent presque rien. Pour tout ça, on en a à peine pour 3 €.

Sinon, on a pas encore gouté les glaces locales : Mûre-fromage et Orange-piment-sel.

4 Mariachis et un enterrement ?

San Cristobal de las Casas.

Samedi 11 aout : Nous sommes invités au mariage du frère de Flora (la femme de ménage de la posada). La fête a lieu dans une « communauté indigène» à 20 minutes de la ville.

Nous avons rendez-vous à 12h00 à l’église San Francisco pour la messe. Une messe assez sympathique avec un petit orchestre et surtout le plaisir de voir comment on fait ailleurs. En fait, ailleurs, on fait à peu près comme chez nous… le sourire en moins.

Au moment des photos, on a commencé à s’apercevoir que les mariés faisaient un peu la gueule. En fait, tout le monde faisait la tronche ! S’il n’y avait pas eu la musique et les beaux habits, on aurait pu se croire à une cérémonie funéraire. Pas grave, ils vont se rattraper après !

Après 1h00 de messe, nous voici de retour à la posada, un repas rapide, une petite sieste pour Lison et nous montons dans un taxi à destination de la communauté « Peña Maria ». Après avoir quitté la ville, nous empruntons une route en lacet qui s’enfonce dans les montagnes puis nous abordons la piste de terre qui doit nous mener à la fête. Après nous avoir fait descendre de son  taxi et après plusieurs tentatives, le chauffeur réussit enfin à passer une pente particulièrement raide et rendue glissante par les pluies abondantes de ces derniers jours (en résumé, des trous, des bosses, de l’eau et de la terre… un endroit où aucune voiture ne s’aventurerait chez nous !)

Heureusement, nous voilà arrivés à Peña Maria. Mais nous avons un petit problème : la piste est trop mauvaise et le chauffeur refuse de revenir nous chercher. On ne va pas repartir maintenant alors nous faisons confiance au hasard. On trouvera bien un moyen de rentrer.

Le village ne paie pas de mine (une trentaine de maisonnettes en béton, planches et tôles) mais il se trouve dans une jolie petite vallée entourée de forêt et de falaises… Apparemment, la fête est commencée, on entend un orchestre et on devine un petit chapiteau qui accueille les convives.

Les convives non plus ne paient pas de mine, et non, ils ne se rattrapent pas après ! Ils font toujours la tronche... Nous sommes invités par Flora à nous installer à une table sous le regard d’une cinquantaine de personnes qui n’ont vraiment pas l’air de s’amuser. Le groupe joue des musiques très entrainantes mais pas un visage n’affiche l’esquisse d’un sourire. On nous sert de la bière puis le repas arrive. C’est du Poulet au Molé accompagné de riz et des incontournables tortillas. Le Molé, c’est une sauce à base de cacao, de condiments, de tomates, d’oignons et de fruits secs. Un peu spécial pour un palais européen mais pas mauvais pour autant. En tout cas, Lison en raffole.

Le repas s’écoule ainsi et il est quasiment impossible de parler tellement la musique est forte. Heureusement, comme à l’église le matin, les enfants sont adorables. Après un peu plus d’une heure, c’est l’heure de la danse, les mariés sortent de la petite pièce où ils mangeaient afin d’inaugurer le bal. Enfin, un peu d’entrain ???

Et non, toujours pas l’ombre d’un sourire !!!

Finalement, à 18h00, nous décidons de rejoindre San Cristobal avant que la pluie ne rende la route totalement impraticable. Entre temps, Anna, la propriétaire de la Posada d’à côté, nous a proposé de prendre Mélin et les enfants avec elle  dans sa coccinelle. Par contre pas de place pour moi et les deux autres français qui nous ont accompagné au mariage. Il va falloir marcher… Heureusement, on intercepte une autre coccinelle et le chauffeur accepte de nous emmener à l’entrée de San Cristobal. Merci le Hasard !

Ce fut une journée très sympa même si le mariage nous a paru quelque peu bizarre ! 

Nous avons questionné Flora ce matin qui nous a dit que tout c’était très bien passé, que la fête était réussie, que son frère ne souriait pas car il était un peu stressé et que les autres convives étaient comme d’habitude !

écrit par Julien

La fausse lavanderia

Marius et Lison se sont éclatés samedi en jouant à la « fausse lavanderia ». Et oui, ils reproduisent notre petit quotidien ici !

Tout a commencé par une petite partie de patouille dans le jardin de la posada. Comme ses vêtements étaient mouillés, Marius a décidé de les enlever pour les laver… L’idée faisant son chemin, il s’est mis en quête d’autres vêtements à laver, mais devant l’ampleur de la tâche, il a embauché une assistante, qui ne s’est pas fait prier pour enlever elle aussi tous ses vêtements.

Patouille, trempage de vêtements, étendage sur le fil…

Résultat : deux heures de tranquilité pour les parents et plus aucun habit dans le sac à linge sale (mais pour autant, aucun habit propre non plus !)

Direction donc la vraie lavanderia où nous avons déposé tous nos vêtements un samedi … pour ne pouvoir les récupérer que lundi après midi !

Bon anniversaire Mélin'

34 ans à San Cristobal de las Casas