lundi 18 février 2013

Huacachina

Nous avons quitté Ayacucho direction Ica par bus de nuit. 7 heures de bus en catégorie grand confort (fauteuil en cuir super inclinable, repose pieds, couverture et oreiller, plateau biscuits et Inca Kola), le tout sur fond de film super nul et violent pendant la première 1h30 de voyage.Mais bon, avec des boules kies ça passe !

Arrivés à Ica nous avons pris la direction de Huacachina; La lagune de Huacachina est une oasis située en plein désert. Les palmiers se reflètent dans les eaux calmes de la lagune, et ses dunes sont parmi les plus hautes du monde, entre 300 et 400 mètres. Le paysage est assez impressionnant, on a du mal à se croire au Pérou ! A 10 heures du matin il fait déjà un soleil de plomb et après notre nuit passée dans le bus on n'est pas très frais !
On profite donc de la piscine de l'hôtel qui est déserte puis on  fait tous la sieste pour être d'aplomb pour la fin de l'après midi. 
Au programme, expédition en 4X4 dans les dunes et surf des sables ! C'est super touristique, pas très écologique, mais on s'est vraiment éclaté ! Les enfants aussi ont adoré faire les montagnes russes dans le désert et ils ont pleinement participé à la descente des dunes en surf ! Jugez plutôt !

 






mercredi 13 février 2013

Ayacucho



Nous avons quitté Paracas pour rejoindre Ayacucho, ville coloniale perdue dans le centre du Pérou.
Nous avons décidé de nous arrêter à mi chemin à Huaytara, histoire de couper la route et d’éviter de faire 7 heures de trajet. Quelle idée nous avons eue là ! Nous sommes arrivés à Huaytara sous la pluie et nous avons passé l’après-midi enfermés dans notre chambre, car il n’y avait vraiment pas grand-chose à faire, surtout par ce temps !
Le lendemain nous avons quitté l’hôtel vers 10h30 car le gérant nous a dit que le mercredi un bus passait sur la nationale, en bas du village à 11h pour rejoindre Ayacucho. Nous avons donc rejoint la route et à 11h pas de bus. A midi toujours rien, alors Julien a demandé aux personnes des alentours à quelle heure passait le bus. A 12h30 ou 13h selon certains, pour d’autres c’était plutôt 14h ou 15h…
Une seule alternative pour nous : attendre !! Sous le soleil d’abord, puis sous la pluie ensuite. Dominique a sorti son cahier pour croquer les passants et les boutiques d’en face, et nous, nous nous sommes relayés pour trouver des occupations avec les enfants (sur le bord de la route, il n’y a pas forcément beaucoup d’options…lance balle improvisé avec une bouteille en plastique, marelle dessinée avec des cailloux et de la terre…)
Tout cela a duré 3 bonnes heures et le bus est enfin passé, à 14h30 !
A bord les conditions de voyage ont été assez bizarres puisque nous nous sommes retrouvés dans un compartiment encastré entre deux couchettes, sans fenêtre sur l’extérieur ! Dominique a pu aller à l’avant près du chauffeur avec Marius, et donc profiter du paysage, moi je suis restée dans la boite à sardines, et Julien a investi une couchette avec Lison. 4 heures plus tard nous sommes enfin arrivés à Ayacucho !
La bonne nouvelle en arrivant c’est que nous avons appris que c’était la période du carnaval.
Après une nuit de sommeil, nous sommes partis prendre le petit déjeuner en ville, acheter un billet d’avion pour le retour de Dominique à Lima, et découvrir un peu la ville.
Ayacucho est une grande ville, 350 000 habitants, avec de très jolies demeures coloniales, une belle grande place, des rues piétonnes bondées et un marché couvert haut en couleurs (et en odeurs !).
En revanche ce qui est déplaisant c’est la pollution. Dès qu’on se balade dans la ville on sent les pots d’échappements qui nous prennent à la gorge, et il y a beaucoup, beaucoup de circulation.
Bref nous avons passé 4 jours à Ayacucho avec Dominique, puis nous sommes restés autant de jours après son départ. Nous avons vécu tout le carnaval et c’était vraiment sympa d’y assister ! Pendant 4 jours des groupes défilent en habits traditionnel, à l’avant les femmes qui dansent et qui chantent, à l’arrière les hommes qui jouent de la musique. Les groupes se succèdent et défilent du début d’après-midi jusque vers 22 heures. Chaque groupe chante une chanson adaptée sur le même rythme, on a donc vite l’air en tête puisqu’on l’entend toute la journée ! Certaines entreprises défilent également : Movistar (téléphonie), BCP (banque) et à chaque fois, ils chantent une chanson vantant leur entreprise et toujours sur le même air...
Les femmes en plus de chanter arrosent les passants avec du talc (il parait que c’est le classique du carnaval) et dans les rues des jeunes bombardent les promeneurs avec des bombes à eau, et on peut aussi se prendre un seau d’eau sur la tête balancé par quelqu’un se trouvant sur un toit. Le premier jour les réjouissances avaient l’air bon enfant mais au bout du quatrième, c’était la guerre de l’eau dans la rue ! Heureusement que nous avions nos enfants pour nous protéger car sinon nous serions rentrés à l’hôtel plus d’une fois trempés !
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Machoire musicale


Collection de chapeaux


Des mémés...


Nous avons également visités le village voisin, Quinua, réputé comme étant un village d’artisans céramistes. En y allant (50 mn de bus pour 37 km), nous avons pu admirer le paysage qui était très sympa, montagnes, rivière couleur argile coulant en contre bas. En arrivant, nous avons appris qu’il y aurait un concours de danses à l’occasion du carnaval. En attendant, nous sommes montés à l’obélisque qui surplombe le village et qui témoigne de la dernière bataille contre les Espagnols ayant débouché sur le traité d’indépendance libérant les pays andins de la domination espgnole. La haut, la vue était superbe, l’obélisque se trouvait au milieu de la pampa et nous avons bien profité de la matinée. En passant les enfants ont fait un petit tour à dos de cheval puis nous sommes redescendus en moto taxi pour aller assister au concours.
Le concours avait lieu dans une arène en herbe et nous avons pris place au milieu des villageois et des crottins de cheval. Nous avons vu 3 ou 4 groupes danser et mimer des scènes de la vie quotidienne au rythme de chants très aigus. La chaleur et la longueur des danses ont eu un peu raison de nous, et nous avons pris un mini van pour rentrer à Ayacucho y passer notre dernière soirée.

lundi 11 février 2013

Réserve de Paracas et Islas Ballestas


Nous voici donc arrivé à Paracas, une petite ville cotière sans grand intérêt située à 200 km au sud de Lima.
Alors, pourquoi venir ici ? Et bien pour profiter des paysages magnifiques de la réserve nationale et des îles Ballestas qui regroupent une faune marine impressionnante. Donc peu de mots et beaucoup de photos car c'était vraiment magnifique...

Tout d'abord Paracas, sa plage horriblement sale à la fin du week-end (apparemment, ici, on ne se pose même pas la question de savoir s'il y  des poubelles !) et ses pélicans énormes...


Ensuite, les îles Ballestas, qui rassemblent des milliers de lions de mers et des dizaines de milliers d'oiseaux, essentiellement des Fous de Bassans. Sur les plages de galets, les Lions de mers se reposent et mettent bas leurs petits dans un vacarme incessant. Il y a tellement d'oiseaux que par endroit la couche de Guano peut atteindre jusqu'à 7 mètres d'épaisseur. Avant, cette ressource était exploitée sans relâche et exportée vers l'Europe comme fertilisant. Aujourd'hui, on ramasse toujours le guano mais en préservant les habitants de l'île. Les enfants étaient ravis et Lison a même pleurer dans le bateau car elle voulait retourner voir les Lions de mer...

Et enfin, la réserve de Paracas où se sont rendus Mélinda et Dominique pendant que Julien se sacrifiait pour accorder aux enfants leurs sieste presque quotidienne.

Ouf, c'est fini...