Nous voici désormais en
Amérique du Sud ; cela fait un peu plus d’une semaine que nous sommes au
Pérou, et nous ne voyageons plus à quatre, mais à cinq, puisque la maman de
Julien nous accompagne pour un mois.
Nous avons passé 3 journées
à Lima, dans une chaleur étouffante. Nous étions hébergés dans les quartiers
pauvres de la ville, dans les locaux d’une association franco péruvienne qui œuvre
pour améliorer les conditions de vie et de travail de personnes issues du
bidonville de la Ensenada.
L’association accueille des
touristes et les bénéfices permettent de financer leurs actions. Nous ne sommes
pas trop sortis du quartier, car d’une part le centre-ville était assez loin,
en plus il faisait carrément trop chaud et enfin on ne nous conseillait pas
trop de sortir, surtout le soir !
C’est donc avec pas mal d’entrain que nous avons pris la route dimanche dernier, direction Churin, petite station thermale située à 200 km au nord de Lima, dans les montagnes. Nous avons pris le bus de nuit pour nous éviter un trajet pénible de 6h à travers la montagne. Nous sommes donc arrivés à 2h du matin à destination, mais super organisés que nous sommes, nous avions appelés l’hôtel, nous savions donc où aller !
Petite chambre style années
60, magnifique literie orange à fleurs marrons, salle de bain bleu mémé, petite
odeur de renfermé, bref tout était parfait pour une bonne nuit !
Au petit matin, nous avons
été chaleureusement accueillis par la propriétaire qui est tombée gaga de
Lison. D’ailleurs elle lui a offert les petites sandales de son petit fils et
elle est allée dans la boutique d’à côté lui acheter un petit porte clé !
Churin s’est révélé un petit
village charmant, aucun touriste « international », que des touristes
péruviens venus passés quelques jours pour se détendre dans les bains thermaux.
Des mémés aux chapeaux plus
fleuris les uns que les autres, des vendeuses d’agua de muña (tisane de plante),
des tuk-tuk, et des papas à la huancaïna (patates cuites servies froides dans
une sauce jaunâtre un peu picante, assez bonne ma foi)…
Nous avons passés trois jours à profiter de tous les bienfaits des bains thermaux, en intérieur comme en extérieur. Les enfants ont beaucoup appréciés, nous avons fait pas mal la causette avec les gens, c’était sympa. Par contre côté cuisine, ce n’est toujours pas ça, nous n’avons plus droit aux haricots rouges+riz, mais en gros on a le choix entre 3 ou 4 plats, toujours accompagnés de riz et de patates…
Nous n’avons pas encore osé
goûter un de leurs plats typiques, mais ça va venir… Il s’agit du cuy (lisez « couille »),
que l’on trouve servi de différentes façons. En fait il s’agit de cochon dinde.
Il parait que c’est très bon, on essaiera, c’est promis (mais plus tard !)
Après quelques jours, nous
avons rejoint la panaméricaine qui remonte tout le nord du Pérou pour faire une
étape à Supe, afin de visiter les ruines de Caral. Supe est un village qui ne
casse pas des briques, très bruyant car il est traversé sur sa longueur par
beaucoup de voitures et de camions. En revanche nous avons eu la bonne surprise
de trouver un hôtel « moderne », avec cerise sur le gâteau, de l’eau
chaude – à volonté – dans les douches !
Entre deux pique-niques (ça fait du bien un peu de fruits et de légumes !),
nous avons donc visité les fameuses ruines de Caral. Nous avons décollé vers 7h30
afin d’arriver sur le site dès l’ouverture et d’éviter la chaleur. Bon, le site n’ouvrant qu’à 9h, on a subi le cagnard ! On a donc écourté un peu la visite, mais le lieu en valait quand même la chandelle car c’était très impressionnant, et la balade pour y accéder était sympa.
Le site qui fait 65
hectares, est situé dans le désert, sur la côte pacifique du Pérou. Il s’agit
de la plus ancienne cité précolombienne d'Amérique connue à ce
jour, et les ruines n’ont été découvertes qu’en 1994 !
Sentier menant aux ruines de Caral / Camino para ir hasta las ruinas de Caral |
Ce matin nous avons quitté
Supe pour rejoindre la Cordillera Blanca, et plus précisément la ville de Huaraz.
Nous sommes arrivés vers 16h après avoir traversé des paysages de montagnes
magnifiques. Nous sommes montés à 4600 mètres d’altitude avant de redescendre.
Ici nous sommes à 3000 mètres d’altitude, autant dire que nous allons ressortir
les polaires !
bonjour a vous tous ici michel de penety qui voyage avec vous et ramenez nous un peu de chaleur bon voyage
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