Chers amis,
C’est ici que se termine notre aventure. Nous sommes rentrés
en France le 20 juin après avoir pris 2 avions, décollé 3 fois et
« supporté » 17 heures de vol.
Après Rurrenabaque, nous sommes revenus 2 jours à La Paz où nous avons finalisé nos
achats et fait nos bagages.
Nous sommes retournés à l’hôtel où nous avions déjà séjourné
3 fois et le personnel à été ravis de revoir nos enfants !
Après la chaleur de Rurre, nous avons retrouvé le froid,
petit avant goût de ce qui nous attendait en France !
Les maisons ne sont pas isolées, le chauffage n’existe pas,
alors on dort avec 4 couvertures et son pull !
Mercredi matin, nous nous sommes donc levés à 4h,
« c’est aujourd’hui qu’on rentre en France » nous a dit Marius avec
un grand sourire.
Le taxi nous attendait dehors une demi-heure plus tard pour
nous conduire à El Alto, sur les hauteurs de la ville où se trouve l’aéroport.
30 petites minutes nous sont nécessaires pour arriver là haut. Pof pof pof, on
décharge tout notre bazar et on s’enregistre au comptoir. C’est un peu long car
la dame nous dit qu’elle n’arrive pas à nous trouver quatre places côte à côte,
que ce n’est pas facile quand il y a des enfants, mais qu’elle va faire son
nécessaire pour qu’on soit ensemble dans l’avion. Les enfants sont impatients,
Lison se met à pleurer au passage de la douane car elle veut monter tout de
suite dans l’avion !
Après 1h30 d’enregistrement, de paiement (il faut payer une
taxe de 100 dollars pour quitter le pays – super comme cadeau de départ !)
et d’attente, nous décollons enfin, direction Santa Cruz au sud du pays pour
notre première étape ! Nous avons le ventre vide et on apprécierait bien
un petit déjeuner, mais non, nous n’aurons droit à rien durant ce premier
vol !
1 heure plus tard, nous descendons déjà de l’avion pour une
heure d’attente, avant de remonter... dans le même avion, direction Miami aux
Etats-Unis. 7 heures d’avion cette fois-ci qui se passeront nickel. On mange
enfin (petit-déjeuner et déjeuner), Lison joue avec la dame d’à côté, Marius regarde
par le hublot, on papote, on ferme un peu les yeux, bref le temps passe assez
vite (on est rôdé, quoi !)
Arrivés à Miami, on va dire que c’est là que ça se
complique... On a 1h20 avant notre prochain avion, mais comme les Américains
veulent tout contrôler, il faut qu’on récupère nos bagages, qu’on repasse les
contrôles, la douane, qu’on réenregistre nos bagages, bref c’est la merde et
tout est contre nous !
Comme on est au dernier rang dans l’avion, on sort les
derniers ! On court, on court on réussit à doubler tout le monde et à
arriver les premiers au premier contrôle. Là on passe devant tout le monde (hou
c’est pas bien !) et on prend notre mal en patience en attendant notre
tour. Vérification d’empreintes (les 4 doigts de la main droite, le pouce de la
main droite, les 4 mains de la main gauche, le pouce de la main gauche), photo
de notre frimousse, on dit gentiment à la dame qu’on a un avion à prendre mais
elle nous répond « gentiment » que ce n’est pas son problème !
Ensuite on court récupérer nos bagages et après un petit moment, un monsieur de
l’aéroport nous dit que ce n’est pas la peine d’attendre devant le tapis
roulant, que toutes les valises ont été déchargées à côté. Un, deux, trois,
quatre... C’est bon, on a tout, direction le deuxième contrôle où tous les
passagers de notre avion sont repassés devant nous. Julien cherche de l’aide
auprès d’un agent de l’aéroport pour essayer de nous faire passer plus vite mais
ce dernier lui répond que ce n’est pas la peine de speeder car de toute façon
on va louper notre avion !
Alors on prend notre chariot de valises, on grille tous les
gens et on demande aux premiers de la file de bien vouloir nous laisser passer,
avec des excuses et un sourire poli. Là le douanier nous engueule devant tout
le monde en disant que ça ne se fait pas (la honte, la honte, la honte !)
mais il nous laisse passer quand même (merci les enfants, je crois que c’est
vous qui nous avez sauvés, le bonhomme a du avoir quand même un peu
pitié !)
Rebelote, on recourt et on a plus de chance car aux autres
contrôles des agents nous font passer rapidement... On laisse nos bagages à la
va vite, on prend un escalator, puis un autre...Là re re contrôle... Notre sac
à dos ne passe pas... Il faut que la dame le fouille, que Julien enlève ses
chaussures, son chapeau, qu’on enlève la bouteille, qu’on enlève l’ordi, qu’on
refasse passer le sac... Pis c’est le sac à dos de Marius qui sonne (ah mince,
on a oublié d’enlever la canette de coca...)... Il nous reste 30 minutes avant
le départ de notre avion, on stresse, on stresse, on stresse !
Enfin tous les contrôles sont terminés, il faut maintenant
qu’on trouve notre salle d’embarquement. On est porte n°28, après un coup d’œil
sur les écrans de départ, on apprend qu’on doit se rendre quai n°2. On se remet
à courir, on reprend des tapis roulants qui ne roulent pas et des escalators et
on arrive en haut. Là il nous faut prendre une navette comme un petit métro (il
est trop grand ce Pu.... d’aéroport !!!!). Dans la navette, on met
notre stratégie en place : Julien va courir devant avec les passeports
pour « retarder » le départ en attendant que j’arrive avec les
enfants !
10 minutes plus tard nous arrivons essoufflés et tous rouges
et Julien m’annonce : « c’est bon, ils sont en train d’embarquer les
première classe » On était sauvés, on allait avoir notre avion !!!
Lison a passé les 9 heures de vol à dormir ; Marius a
pris plus son temps, il a mangé, regardé un peu la télé, mais il a aussi bien
dormi. Pour Julien et moi, ça a été plus dur, on n’a pas trop fermé l’œil...
Nous sommes arrivés à 8h30 à Paris, nous avons mis 15
minutes à passer un petit point de contrôle et à récupérer nos bagages.
Bienvenus chez nous !
Ca fait
maintenant 48 heures que nous sommes rentrés.
Marius et Lison ont redécouvert leurs jouets et ça a été
génial de les voir jouer... Ils ont ensuite découvert ce que le Père Noël avait
laissé pendant leur absence, on a vue des yeux qui pétillent devant la
« bicyclette » (c’est comme ça que Marius appelle son vélo) et Lison
est « tai contente que le Pai Noël lui ait apporté un bébé).
Ils ont rencontré pour la première fois leur cousine Camille
qui a trois mois et ils ont découvert un grand bébé de 1 an, Axel, leur cousin
qui n’avait que quelques jours au moment du départ.
Julien a apprécié de manger du fromage... Du vrai fromage
français !
Nous avons tous les 4 dormi plus de 12 heures la première
nuit. Première grasse matinée pour tout le monde depuis 1 an, et on peut même
dire vraie première grasse matinée depuis la naissance de Marius !! On s’est
réveillés à 11h30...sans aucune interruption pendant la nuit, un miracle !
On a retrouvé nos affaires (chouette, on va pouvoir porter
autre chose que les mêmes guenilles qu’on a mises pendant un an !!)
quoique pour Marius et Lison il va falloir faire rapidement les soldes car ils
ont grandi ces deux gamins là ;
On a retrouvé les papas, mamans, pépé, mémé, papies, mamies,
papinou, maminou, cousin, cousines...
Marius est très content d’être rentré en France, Lison est
contente de voir qu’il y a des « baño » et du « papel de
baño » dans toutes les maisons (ce sont les WC et le papier
toilette ; notre petite fille mélange de l’espagnol dans ces phrases quand
elle parle).
Nous écrirons peut-être encore un ou deux messages sur notre
blog avec encore quelques photos...
D’ici là, si vous avez suivi notre blog, n’hésitez pas à
nous envoyer un message par mail en nous disant ce que vous avez aimé, les
récits, les photos, si vous avez des questions, etc...
Ca nous fera plaisir et ça prolongera encore un peu l’aventure
pour tout le monde !!
à bientôt !! J
Bon retour au pays natal !
RépondreSupprimerBises,
Marie-Claude J