samedi 20 avril 2013

... Bonjour Bolivie



L'altiplano et le lac Titicaca au fond

Après avoir passé 10 heures dans un bus de nuit avec deux enfants malades (Lison a une bronchite et Marius a les amygdales bien gonflées), nous  sommes arrivés de très bon matin à Desaguadero, un des postes frontières entre le Pérou et la Bolivie. Le voyage s'est plutôt bien passé même si on avait un peu froid. A 1h00 du matin, on a essayé d'aller récupérer des vêtements dans la soute. Le chauffeur nous a demandé si nous avions froid et s'est alors rendu compte qu'il avait oublié de mettre le chauffage (ils sont vraiment incroyables ces péruviens). 

Pour une fois que le bus arrivait en avance on peut dire que ça ne faisait pas notre affaire. Nous avons été débarqués à 4h30 du matin et à 3800 m d’altitude, à cette heure-ci, il ne fait pas très chaud ! La frontière étant fermée, nous avons vite décidé d’aller dormir quelques heures dans un des hôtels longeant la rue. L’hôtel était un peu miteux il faut le reconnaître, mais les deux grands lits ont fait notre bonheur et tout le monde s’est endormi très vite.


Ce matin, nous avons retrouvé le lieu où nous étions passés Julien et moi il y a 10 ans, par temps de grosse grève et de soulèvement populaire. Tout était tranquille aujourd’hui et nous avons passé la frontière sans encombre. Nous avons pris un combi pour rejoindre La Paz ; cette fois-ci nous faisions le trajet de jour, nous avons donc pu profiter du paysage de l’altiplano et de l’arrivée à la Paz qui est vraiment spectaculaire quand on descend par El Alto.


La Paz vu d'en haut
La ville à l’assaut de la montagne
On retrouve les boliviennes et leurs chapeaux melons

 Nous avons choisi de séjourner quelques jours dans un hôtel un peu plus haut de gamme et nous profitons donc de l’espace et du confort d’un appartement mezzanine. On se croirait dans un chalet à la montagne, on a une kitchenette dans la chambre, on va donc pouvoir manger autre chose que du riz et des patates pendant quelques jours !
Ouaouh, après 2 mois un peu spartiates, c'est le grand luxe !
Ce soir, on rentabilise notre crêpière qui nous suit depuis le Mexique...

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